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Eglise paroissiale Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Talmont-sur-Gironde

L'église vue depuis l'est.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan et coupe longitudinale de l'église, par François Monnet, architecte.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Coupe transversale de l'église et élévation du chevet.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan de l'église de Talmont-sur-Gironde.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers

Plan chronologique de l'église de Talmont.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

L'église sur un plan de Talmont en 1706 par Claude Masse.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense

L'église sur le plan cadastral de 1833.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

Plan de l'église en 1853, extrait d'un plan du cimetière.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

L'église de Talmont sur une aquarelle par Etienne Bourdeau en 1839.
Suire Yannis
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Le chevet vers 1839, par L. Auguin.
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L'église vue depuis le nord-est vers 1839, par L. Auguin.
Suire Yannis
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L'église vue depuis le nord-ouest vers 1839, par L. Auguin.
Suire Yannis
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Vue d'ensemble de l'église depuis le sud, gravure par A. Raguenet, 1890.
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Vue de la façade occidentale et plan, gravure par A. Raguenet vers 1890.
Suire Yannis
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Façade nord, gravure par A. Raguenet vers 1890.
Dagorn Alain
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L'église vue depuis le nord-ouest, carte postale vers 1890 (avant surélévation de la tour d'escalier).
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L'église vue depuis le nord-ouest vers 1900.
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Le mur de soutènement de l'église construit en 1898, carte postale vers 1900.
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L'église vue depuis le sud vers 1900, avant la suppression de la sacristie.
Suire Yannis
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L'église vue depuis l'est vers 1900, avant la suppression de la sacristie.
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Le chevet de l'église vu avant les transformations du début du 20e siècle, sur une carte postale vers 1900.
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Le chevet de l'église vu après les transformations du début du 20e siècle, sur une carte postale vers 1910.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

L'abside après les transformations du début du 20e siècle.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

L'église vue depuis le nord-est après les transformations du début du 20e siècle, carte postale vers 1910.
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L'église vue depuis le nord vers 1900, avant la démolition de la sacristie.
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L'église vue depuis le nord après les premières restaurations et la suppression de la sacristie, vers 1910.
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Le portail nord après les premières restaurations, carte postale vers 1910.
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Le portail ouest et la crypte dégagée, carte postale vers 1930.
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L'intérieur de l'église, avec la coupole en charpente au-dessus de la croisée du transept, carte postale du début du 20e siècle.
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Vue aérienne de l'église vers 1950.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

L'église et son mur de soutènement vus depuis l'ouest.
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La façade occidentale de l'église.
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Partie haute de la façade occidentale.
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La porte ouest.
Suire Yannis
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Le parvis au-dessus de la crypte.
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Contrefort nord de la façade occidentale.
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La promenade au sud de l'église.
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L'église vue depuis l'estuaire au sud.
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L'église vue depuis l'estuaire au sud.
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La façade du bras sud du transept.
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Le bras sud du transept et l'absidiole sud.
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L'abside vue depuis le sud-est.
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L'église vue depuis l'est.
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Le chevet.
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L'abside encadrée par les deux absidioles.
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La tour carrée vue depuis le sud-est.
Suire Yannis
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L'église vue depuis le nord-est.
Suire Yannis
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L'absidiole nord.
Suire Yannis
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Le cadran solaire et la date 1586, sur le côté gauche de l'abside.
Suire Yannis
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L'église vue depuis le nord.
Suire Yannis
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Le chevet vu depuis le nord.
Rome Christian
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La façade nord du bras nord du transept.
Suire Yannis
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Baie circulaire sur la façade nord.
Suire Yannis
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La tour carrée vue depuis le nord.
Suire Yannis
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L'église vue depuis le nord-ouest.
Suire Yannis
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La tourelle d'escalier.
Suire Yannis
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L'intérieur de l'église vu depuis la nef.
Beauvarlet Gilles
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La porte ouest, au fond de la nef.
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La croisée du transept.
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La pile sud-ouest de la croisée du transept.
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Arc doubleau est de la croisée du transept.
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La coupole.
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Le bras nord du transept.
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Le bras sud du transept.
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La chapelle absidiale sud, qui a servi de sacristie de 1907 à 1970.
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La nef et la croisée du transept vues depuis le choeur.
Suire Yannis
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Le choeur et sa voûte.
Suire Yannis
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Le choeur.
Beauvarlet Gilles
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Le choeur.
Beauvarlet Gilles
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La descente d'escalier vers la crypte côté nord.
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L'angle sud-ouest de la crypte.
Suire Yannis
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La crypte vue vers le nord-ouest.
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La crypte vue vers le nord.
Suire Yannis
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Titre : Eglise paroissiale Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde
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Période : 12e siècle, 15e siècle, 4e quart 19e siècle, 20e siècle
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Protection : classé MH (1890/08/30)
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Localisation : Charente-Maritime , Talmont-sur-Gironde
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Estuaire de la Gironde (rive droite)
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2013
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Auteur du dossier : Suire Yannis
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
De l'église romane à l'église fortifiée
Un lieu de culte est mentionné à Talmont pour la première fois vers 1094 lorsque l'archiprêtre Guillaume Laier fait don d'une chapelle, déjà vouée à sainte Radegonde, à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. La donation est faite avec l'accord de Ranoul, seigneur de Talmont, de l'archidiacre Pierre et de deux chapelains, Benoît et Josselin. Quelques décennies plus tard, l'église sort de terre : l'essentiel du bâtiment actuel, d'architecture romane saintongeaise, est estimé de la première moitié du 12e siècle, sauf la nef, de la seconde moitié du 12e siècle, et la façade occidentale, du 15e siècle. Celle-ci semble avoir été édifiée à la suite de l'effondrement d'une seconde travée de la nef (qui n'en compte plus qu'une). Cette travée devait surmonter la crypte. Cet effondrement serait dû non pas à un éboulement de la falaise, mais à un défaut de conception de la crypte.
L'église fut par ailleurs fortifiée, sans doute à la fin du 13e siècle, lors de la refondation de Talmont par le roi Edouard 1er d'Angleterre, ou bien au 14e siècle, durant la guerre de Cent ans. Ce système défensif comprenait notamment un chemin de ronde que l'ingénieur Claude Masse mentionne encore au début du 18e siècle. Il indique par ailleurs que l'église est constamment menacée par l'estuaire qui "sape" la falaise. Sur ses plans, cette dernière apparaît toutefois plus éloignées de l'église qu'aujourd'hui. Sur ses mêmes plans, on distingue un abri ou ballet appuyé contre la façade occidentale. A cette époque, et jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély est encore détentrice du prieuré de Talmont.
L'église avant ses restaurations (milieu du 19e siècle)
En 1794, après la fermeture de l'église comme lieu de culte, le bâtiment, rebaptisé "temple de la vérité", sert de lieu d'assemblée à la nouvelle municipalité de Talmont. En 1835, alors que le culte est de nouveau célébré, des travaux sont réalisés à l'église et à son clocher. En 1840, des réparations urgentes sont menées, le site ayant été endommagé par les vagues. Aux 19e et 20e siècles, ce souci reviendra régulièrement pousser les autorités à réclamer et/ou réaliser de tels travaux.
Dans les années 1830, l'église apparaît sur le plan cadastral de Talmont, avec son ballet contre la façade occidentale (ce ballet semble toutefois avoir été reconstruit depuis le début du 18e siècle), et aussi désormais une sacristie dans l'angle nord-est entre l'abside et l'absidiole nord. Le ballet et la sacristie figurent par ailleurs sur des gravures réalisées, toujours à la même période, par Louis-Benjamin Auguin. Ces gravures ainsi que des photographies de la fin du 19e siècle ou du début du 20e permettent aussi de se rendre compte de l'état de l'église, très différent d'aujourd'hui, notamment en partie haute : l'abside est alors surmontée d'un muret, sous un toit à longs pans, et son décor sculpté apparaît dégradé ; de part et d'autre, chaque absidiole est aussi surmontée d'un muret, sous un toit en appentis ; les deux bras du transept sont plus hauts qu'aujourd'hui, bien au-dessus de la corniche et des gargouilles, sous un toit à longs pans dont la pente est alors moins importante ; aucune tour carrée ne s'élève au-dessus de la croisée du transept, mais juste un toit conique presque invisible ; sur le portail nord, percé d'une porte basse avec linteau en accolade, les sculptures sont en partie manquantes ; en revanche, le petit clocher existe déjà derrière le fronton de la façade occidentale.
Une église restaurée (1890-1936)
Les différentes campagnes de restauration qui vont se dérouler à partir de la seconde moitié du 19e siècle, vont considérablement modifier l'édifice. Dès 1853, des réparations sont menées aux piles et aux colonnes extérieures. En 1866, le conseil municipal décide de ne pas relever le ballet appuyé contre la façade occidentale, qui est ainsi dégagée. Théodore Malherbe, menuisier à Talmont, est chargé de fournir une nouvelle porte d'entrée.
La restauration de l'église commence véritablement après son classement comme Monument Historique, le 16 février 1890. Dès octobre, le mauvais état de la falaise et de la toiture, notamment de l'abside, est signalé. En 1893, la tourelle d'escalier est surélevée. Après quelques atermoiements, des réparations sont réalisées à la toiture en 1895 par M. Moreau-Philippon, sous la direction de l'architecte de Saintes, Eustase Rullier. En 1897, la falaise est consolidée par un mur de soutènement tout autour de l'église. Les travaux, conçus par l'architecte Albert Ballu, sont confiés à Léonce Perrinaud, entrepreneur à Saintes. De nouveaux travaux interviennent en 1898 : reprise des bases des façades ouest et nord, recrépissage des voûtes, installation d'une girouette au sommet de la façade occidentale, à la place d'une croix en fer.
Une opération d'envergure est menée à partir de 1904-1905, selon le projet conçu par l'architecte Ballu. Il prévoit la démolition de la sacristie de manière à dégager l'absidiole nord (une nouvelle sacristie sera installée dans la chapelle absidiale sud, avec une cloison en bois). Le toit en appentis de l'absidiole nord sera remplacé par une croupe ronde, et une ancienne fenêtre murée sera restituée sur le côté nord. On interviendra aussi sur le parement de l'abside et du bras sud du transept, sur les corniches des absidioles (qui seront refaites, de même que plusieurs modillons), sur les colonnettes de l'abside et sur les voussures, colonnettes, claveaux et chapiteaux du portail nord, en remplaçant des pierres endommagées. A l'intérieur, les murs et les voûtes seront débadigeonnés (perdant leur décor peint, dont un semis d'étoile or sur fond bleu, dans le choeur) et le dallage sera refait en pierre dure de Crazannes. Une partie des voûtes sera reconstruite, avec création d'une coupole en charpente au transept, et utilisation de moellons de Saujon et de pierre de taille de Crazannes et de Vilhonneur, notamment pour les pendentifs de la coupole. Une première campagne de travaux est adjugée le 19 mai 1906 à M. Moreau-Philippon, pour 3135 francs, et commence un an plus tard. Une autre, d'un montant de 10711 francs, est décidée en 1907. Son exécution se prolonge jusqu'en 1910.
Dans l'Entre-deux-guerres, c'est tout d'abord la dégradation de la falaise qui suscite de nouveau des inquiétudes. Entre 1928 et 1936, des réparations sont réalisées sur le mur de soutènement, et les autorités municipales se penchent sur le sort de la crypte, que les assauts des vagues ont failli atteindre. Les ossements qu'elle contenait (pour un volume de 23 mètres cubes) sont retirés et placés dans une fosse commune dans le cimetière. La crypte reste dangereusement ouverte jusqu'en 1935, date à laquelle les escaliers d'accès et les maçonneries sont restaurés, et une dalle de béton vient couvrir le tout. Tous ces travaux sont réalisés par M. Gouverneur, entrepreneur à Royan, sur le devis Lucien Prieur, architecte à Boulogne-sur-Seine.
Vers une église romane saintongeaise idéale (après 1936)
Une campagne de travaux aussi conséquente que celle d'avant 1914, intervient entre 1936 et 1939. Après avoir jusque là consolidé et réparé l'édifice, on va s'attacher désormais à reconstituer et à reconstruire ce qui manque ou n'est plus, au risque de présenter au final un édifice roman saintongeais idéalisé. Dirigée par l'architecte Texier, les travaux consistent en une nouvelle consolidation de la falaise. A l'intérieur, la coupole en charpente créée avant 1914, est remplacée par une coupole en pierre. Au-dessus de cette coupole, on crée de toute pièce une tour carrée en pierre, sorte de faux clocher qui vient couronner l'édifice. Cette entreprise de restitution idéale se poursuit par la sculpture de chapiteaux et de personnages du portail nord.
Ce dernier est l'objet de toutes les attentions lors de la campagne de travaux qui se déroule entre 1953 et 1956 sous la direction de l'architecte Jouven. La plupart des sculptures sont restaurées, voire restituées. C'est le cas notamment du personnage placé dans le tympan de l'arcade aveugle à droite, ou encore du chapiteau juste à droite de la porte, ou bien de la partie droite de la voussure centrale, que l'on restitue en symétrie par rapport à la partie gauche demeurée presque intacte.
A partir de 1970, l'architecte en chef des Monuments Historiques, M. Mastorakis dirige une nouvelle phase, majeure, d'intervention. Celle-ci concerne avant tout les parties hautes de l'église. Le fronton qui couronnait l'abside, vestige probable de l'ancien chemin de ronde médiéval, ainsi que le toit en appentis de l'absidiole sud sont supprimés et remplacés chacun par un toit à croupe ronde, comme on l'avait fait au début du siècle pour l'absidiole nord (le toit de cette dernière est également modifié par souci d'homogénéité). Le toit et la partie haute des deux bras du transept sont abaissés de façon à rendre la pente du toit plus importante. La partie supérieure de la tourelle d'escalier, construite en 1907, est supprimée. Certaines pierres sont remplacées. Celles qui avait été restituées lors des précédentes restaurations sont vieillies et patinées. Par ailleurs, les éléments d'arcature manquants sur le niveau supérieur de l'abside et de la travée d'avant-choeur, côté nord, sont restitués, et plusieurs modillons nouveaux sont sculptés sous la corniche de l'abside. D'autres sont même démontés et/ou remplacés. Les travaux concernent aussi l'intérieur (dépose de mobilier, déplacement de la sacristie dans le bras sud du transept, etc.).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 12e siècle, 15e siècle, 4e quart 19e siècle, 20e siècle |
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Description
L'église, vouée à sainte Radegonde, se situe à l'extrémité sud-ouest du promontoire de Talmont-sur-Gironde. Une étroite promenade la sépare de la falaise à l'ouest et au sud. L'église présente un plan caractéristique des édifices religieux romans : un plan en croix grecque, alliant une nef, un transept, un avant-choeur et une abside, ces deux derniers encadrées par deux absidioles. L'axe de l'absidiole nord est dévié par rapport à ceux du choeur et de l'absidiole sud. Une tour carrée, faisant penser à un clocher, et couverte d'un toit en pavillon, surmonte la croisée du transept. Le reste de l'église est couvert de toits à longs pans, avec des croupes rondes pour l'abside et les deux absidioles.
L'ensemble de l'église mesure 24 mètres de long, sur 7,40 de large au niveau de la nef, 5,85 au niveau du choeur. La nef ne comprend qu'une seule travée ; elle devait en compter au moins une autre, au-dessus de la crypte, et qui se serait effondrée au 15e siècle. A la place s'élève la façade occidentale, encadrée par deux puissants contreforts. Sommée d'un fronton à corniche et d'une croix, cette façade est percée d'une porte et d'une baie en arc brisé. La porte est ornée de pinacles et d'une voussure dont l'archivolte est en accolade. De chaque côté de la porte, deux consoles ont pu recevoir des statues. Le fronton de la façade masque un petit clocher-mur. On accède à lui par le toit de la nef et par un escalier aménagé dans la tourelle située dans l'angle entre la nef et le bras nord du transept. Cette tourelle est hexagonale dans sa partie supérieure.
La façade du bras nord du transept présente une ornementation si abondante et riche qu'elle pourrait passer pour l'entrée principale de l'église. Encadrée par deux contreforts plats, elle comprend trois niveaux : un portail à trois arcades, dont deux aveugles, puis, au-dessus d'une corniche, une suite de sept arcades, et enfin un fronton percé d'une baie circulaire qui interrompt une corniche. La façade du bras sud du transept est beaucoup plus sobre. Elle aussi est encadrée par deux contreforts plats, reliés en partie haute par une corniche à modillons sous laquelle est percée une baie circulaire. Pour les deux bras du transept, la corniche se prolonge sur les côtés, sous des gargouilles, à l'exception du côté est du bras sud.
Chacune des deux absidioles qui encadrent la travée d'avant-choeur, est scandée par de fines colonnettes qui soutiennent une corniche à modillons. L'absidiole nord se distingue toutefois de l'autre par ses colonnettes regroupées par trois, et par ses archivoltes au-dessus des étroites baies, elles-mêmes encadrées par des colonnettes.
L'abside, couronnée d'une corniche en damier et à modillons, est découpée en trois niveaux par des bandeaux. Des colonnes prolongées par des colonnettes au troisième niveau, divisent l'élévation en cinq travées. Chaque travée comprend, au deuxième niveau, une arcade, percée d'une baie pour la travée axiale et pour les deux travées extérieures, aveugle pour les deux autres travées. Chacune de ces baies est encadrée par des colonnettes, sous une voussure. Le troisième et dernier niveau de la travée présente une suite d'arcades retombant sur de fines colonnettes. Cette structuration et ce décor se poursuivent sur les murs de la travée d'avant-choeur. Sur la deuxième colonne à gauche à partir de la travée centrale, on remarque un cadran solaire, surmonté de la date 1586.
A l'intérieur, la nef, les bras du transept et la travée d'avant-choeur présentent une voûte en arc brisé, de 13,5 mètres de haut, tandis que les deux chapelles absidilaes et le choeur sont en cul-de-four. Une coupole à pendentifs couvre la croisée du transept. Les quatre piliers sur lesquels retombent les arcs doubleaux et la coupole, rassemblent chacun plusieurs colonnes à chapiteaux. Un bandeau finement mouluré et une corniche en pointes de diamant courent tout autour de la travée d'avant-choeur et du choeur. Ces derniers sont séparés par un arc doubleau qui retombe sur des colonnettes. Entre le bandeau et la corniche, le mur du choeur est découpé en cinq arcades avec voussures et colonnettes sur culs-de-lampe. Les trois baies sont par ailleurs encadrées de colonnettes.
Au fond de la nef, de part et d'autre de la porte, deux escaliers descendent à la crypte. Celle-ci s'étend sous le parvis devant la façade occidentale de l'église. Ses murs et ses angles sont marqués par des piliers qui soutiennent des départs d'arcs. Ces derniers témoignent d'une ancienne voûte en berceau brisé que surmontait la travée de la nef disparue au 15e siècle et qui était donc surhaussée par rapport au reste de la nef. Cette crypte, qui a servi d'ossuaire, était divisée en deux niveaux par un plancher (le niveau supérieur devait servir de chapelle funéraire).
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan en croix grecque |
Étages |
1 vaisseau |
Couvrements |
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Couvertures |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : Voir le dossier documentaire sur le décor sculpté de l'église. |
Informations complémentaires
- En savoir plus
- Informations du dossier
- Désignation
- Statut, intérêt et protection
- Documentation
- Liens web
Construit au 12e siècle, l'édifice succède à une première église (chapelle castrale) donnée en 1097 à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. Cet édifice du 12e siècle est composé d'une nef, d'un transept sur lequel sont greffées deux absidioles et d'un profond chœur terminé en abside. Au 15e siècle, une partie de la nef s'effondre ; il en subsiste une travée fermée par une sobre façade. Celle de l'époque romane était peut-être plus richement sculptée.
L'église est classée monument historique en 1890. De nombreux travaux sont réalisés par la suite pour consolider l'édifice puis pour restituer des éléments disparus, parfois même sans réalité historique avérée (comme le faux clocher). Les vestiges de la fortification du chevet sont abattus afin d'en retrouver l'aspect roman supposé.
L'église comprend aujourd'hui la nef d'une travée, le transept doté d'absidioles orientées et le chœur. La nef et les bras du transept sont couverts d'une voûte en berceau, comme la travée droite du chœur. L'abside est voûtée en cul de four et une coupole sur pendentifs (reconstruite) s'élève sur la croisée du transept.
Extérieurement, le chevet présente un intéressant décor d'architecture. Rythmé par des contreforts-colonnes, il est divisé en trois niveaux délimités par des bandeaux. Le deuxième registre est alternativement animé par les baies qui éclairent le chœur et par des arcades aveugles décorées de motifs géométriques. Une arcature aveugle agrémente le troisième niveau. L'ensemble est couronné par une corniche à modillons ornés de têtes humaines, animales ou de monstres. Cette composition d'arcades superposées se retrouve fréquemment dans les églises romanes de Saintonge.
La façade nord du transept est un autre élément marquant de cette église. Elle présente les caractéristiques d'une façade principale, généralement aménagée à l'ouest des églises. L'implantation particulière de l'édifice, en bordure de la falaise, peut expliquer ce traitement assez inhabituel. Le portail et les deux arcades aveugles qui l'encadrent sont ornés d'un riche décor sculpté, malheureusement très érodé. Sur les trois rouleaux de la voussure du portail figurent successivement des anges encadrant l'Agneau, symbole du Christ, des acrobates (?) et enfin des hommes tirant avec une corde deux lions. Sur l'arcade à gauche du portail, deux grands dragons sont représentés face à face sur l'arc ; un troisième dragon, opposé à une femme, orne la frise interne de l'arcade. À droite du portail, les sculptures sont trop érodées pour être comprises.
Ce décor apparaît comme un programme à l'attention des fidèles, porteur d'un discours chrétien sur la condition de l'homme aux prises avec le Mal (à gauche), les moyens de son Salut (au centre) et le sacrement de pénitence (à droite).
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17045748 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2013 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
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Eglise paroissiale Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/934f7200-6b2e-4509-885d-aed78d07959f |
Titre courant |
Eglise paroissiale Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde |
---|---|
Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
Sainte Radegonde |
Statut |
|
---|---|
Protection |
|
Documents d'archives
1794-1969 : registres des délibérations du conseil municipal de Talmont-sur-Gironde.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : E dépôt 90/469, 1 D 1 à 6 (2 Mi 1819-1 à 3)
ISBD/Commentaire :
1794-1969 : registres des délibérations du conseil municipal de Talmont-sur-Gironde.
1835-1938 : réparations à l'église de Talmont-sur-Gironde et à la falaise.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : E dépôt 90/469. 2R1.
ISBD/Commentaire :
1835-1938 : réparations à l'église de Talmont-sur-Gironde et à la falaise.
1906-1910 : restauration de l'église de Talmont-sur-Gironde.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 2 O 2772
ISBD/Commentaire :
1906-1910 : restauration de l'église de Talmont-sur-Gironde.
Dossier de recensement, de protection et de restauration de l'église de Talmont-sur-Gironde au titre des Monuments Historiques.
Lieu de conservation : Direction régionale des affaires culturelles de Poitou-Charentes, Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
ISBD/Commentaire :
Dossier de recensement, de protection et de restauration de l'église de Talmont-sur-Gironde au titre des Monuments Historiques.
Documents figurés
[Vers 1715] : Plan de la ville de Tallemont sur Gironde ou Garonne, en l'estat qu'elle etoit en 1706 sur la fin de septembre, où sont marqués les retranchements qui y furent faits par les milices ou paysans du pays pour mettre ce poste en état de soutenir un coup de main, si les ennemis étoient descendus, mais tous ses mauvais ouvrages furent très imparfaits et point entretenus, et en 1715 il n'y paroissoit presque plus rien. Le mémoire qui accompagne la feuille 61 explique plus amplement en quoy consciste cette ville et les feuilles suivantes donnent une parfaitte idée en quoy elle consiste. Par l'ingénieur du roi Claude Masse.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes
Côte : Ms 503, fol 131 f, feuille 60.
ISBD/Commentaire :
[Vers 1715] : Plan de la ville de Tallemont sur Gironde ou Garonne, en l'estat qu'elle etoit en 1706 sur la fin de septembre, où sont marqués les retranchements qui y furent faits par les milices ou paysans du pays pour mettre ce poste en état de soutenir un coup de main, si les ennemis étoient descendus, mais tous ses mauvais ouvrages furent très imparfaits et point entretenus, et en 1715 il n'y paroissoit presque plus rien. Le mémoire qui accompagne la feuille 61 explique plus amplement en quoy consciste cette ville et les feuilles suivantes donnent une parfaitte idée en quoy elle consiste. Par l'ingénieur du roi Claude Masse.
1831 : plan cadastral de la commune de Talmont-sur-Gironde (voir aussi sur le site internet des Archives départementales de Charente-Maritime, à l'adresse http://charente-maritime.fr/archinoe/cadastre.php).
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 3P 5309
ISBD/Commentaire :
1831 : plan cadastral de la commune de Talmont-sur-Gironde (voir aussi sur le site internet des Archives départementales de Charente-Maritime, à l'adresse http://charente-maritime.fr/archinoe/cadastre.php).
1931 : plan d'aménagement de l'ossuaire de l'église de Talmont-sur-Gironde.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : E dépôt 90/469. 2R2.
ISBD/Commentaire :
1931 : plan d'aménagement de l'ossuaire de l'église de Talmont-sur-Gironde.
Petits édifices historiques recueillis par A. Raguenet, architecte à Paris. Paris : Librairies-imprimeries réunies : ancienne maison Morel, 2 rue Mignon Paris, 1890.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
ISBD/Commentaire :
Petits édifices historiques recueillis par A. Raguenet, architecte à Paris. Paris : Librairies-imprimeries réunies : ancienne maison Morel, 2 rue Mignon Paris, 1890.
Bibliographie
Clanet, Félix. "Rapport sur la "crypte maritime" dégagée en 1931". Recueil de la Commission des Arts de la Charente-Inférieure, t. 21, 1932-1939, p. 228-230.
ISBD/Commentaire :
Clanet, Félix. "Rapport sur la "crypte maritime" dégagée en 1931". Recueil de la Commission des Arts de la Charente-Inférieure, t. 21, 1932-1939, p. 228-230.
Clouet, Jean. Regards nouveaux sur l'église de Talmont. S.l. : Société d'Etudes folkloriques du Centre-Ouest, 1989. 64 p.
ISBD/Commentaire :
Clouet, Jean. Regards nouveaux sur l'église de Talmont. S.l. : Société d'Etudes folkloriques du Centre-Ouest, 1989. 64 p.
Colle, Jean-Robert. "Les thèmes iconographiques dans l'art roman saintongeais". Bull. soc. Etudes folkloriques du Centre-Ouest, t. 10, 1976.
Mention : p. 224, 227, 230, 231, 232, 233, 235, 236, 238, 239, 241, 243, 245, 246.
ISBD/Commentaire :
Colle, Jean-Robert. "Les thèmes iconographiques dans l'art roman saintongeais". Bull. soc. Etudes folkloriques du Centre-Ouest, t. 10, 1976.
Leblanc, François-Yves. Talmont (17), église Sainte-Radegonde. In: Lacoste, Jacques dir. La sculpture romane en Saintonge: l'imaginaire et la foi. Sans lieu: Ch. Pirot, 1998.
Mention : p. 334-336
ISBD/Commentaire :
Leblanc, François-Yves. Talmont (17), église Sainte-Radegonde. In : Lacoste, Jacques dir. La sculpture romane en Saintonge : l'imaginaire et la foi. Sans lieu : Ch. Pirot, 1998.
Lesson, René Primevère. La Saintonge illustrée : 1839-1843. [suivi de] Louis-Benjamin Auguin. La Saintonge pittoresque. Dessins. Ed. Jean Glénisson, Pascal Even, Jacques Daniel, Francette Joanne, Philippe Gautret - La Crèche : Geste éditions, 1999.
Mention : p. 72-73 et 196-197
ISBD/Commentaire :
Lesson, René Primevère. La Saintonge illustrée : 1839-1843. [suivi de] Louis-Benjamin Auguin. La Saintonge pittoresque. Dessins. Ed. Jean Glénisson, Pascal Even, Jacques Daniel, Francette Joanne, Philippe Gautret - La Crèche : Geste éditions, 1999.
Mastorakis, M. "La deuxième loi-programme : les petites églises saintongeaises". Monuments historiques de la France, 1974.
Mention : p. 2, 3, 8, 9
ISBD/Commentaire :
Mastorakis, M. "La deuxième loi-programme : les petites églises saintongeaises". Monuments historiques de la France, 1974.
Mingasson-Gillet, Anne, et Tribondeau, Jacques. Talmont jadis et aujourd'hui. La Rochelle : Rupella, 1984, 139 p.
ISBD/Commentaire :
Mingasson-Gillet, Anne, et Tribondeau, Jacques. Talmont jadis et aujourd'hui. La Rochelle : Rupella, 1984, 139 p.
Mounier, Bernard. Talmont et merveilles sur la Gironde. Royan : éditions Bonne Anse, 2004, 80 p.
ISBD/Commentaire :
Mounier, Bernard. Talmont et merveilles sur la Gironde. Royan : éditions Bonne Anse, 2004, 80 p.
Sainte-Radegonde de Talmont. Les Amis de Talmont, 1986, 16 p.
ISBD/Commentaire :
Sainte-Radegonde de Talmont. Les Amis de Talmont, 1986, 16 p.
Tonnelier, chanoine P. M. "L'église Sainte-Radegonde de Talmont". Congrès archéologique, La Rochelle, 11e session, 1956.
Mention : p. 183-195
ISBD/Commentaire :
Tonnelier, chanoine P. M. "L'église Sainte-Radegonde de Talmont". Congrès archéologique, La Rochelle, 11e session, 1956.
Tribondeau, Jacques. Fabuleux Talmont (consultable sur internet : http://btribond.perso.neuf.fr).
Mention : n° 1, 2 et 3
ISBD/Commentaire :
Tribondeau, Jacques. Fabuleux Talmont (consultable sur internet : http://btribond.perso.neuf.fr).
Semur, F. Abbayes, prieurés et commanderies de l'ancienne France vers IVe siècle - vers XVIIIe siècle en Poitou-Charentes-Vendée. Baunalec, 1984.
Mention : p. 226
ISBD/Commentaire :
Semur, F. Abbayes, prieurés et commanderies de l'ancienne France vers IVe siècle - vers XVIIIe siècle en Poitou-Charentes-Vendée. Baunalec, 1984.
Galerie d'images 76

Plan et coupe longitudinale de l'église, par François Monnet, architecte.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église de Talmont sur une aquarelle par Etienne Bourdeau en 1839.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Vue d'ensemble de l'église depuis le sud, gravure par A. Raguenet, 1890.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Vue de la façade occidentale et plan, gravure par A. Raguenet vers 1890.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église vue depuis le nord-ouest, carte postale vers 1890 (avant surélévation de la tour d'escalier).
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le mur de soutènement de l'église construit en 1898, carte postale vers 1900.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église vue depuis le sud vers 1900, avant la suppression de la sacristie.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église vue depuis l'est vers 1900, avant la suppression de la sacristie.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le chevet de l'église vu avant les transformations du début du 20e siècle, sur une carte postale vers 1900.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le chevet de l'église vu après les transformations du début du 20e siècle, sur une carte postale vers 1910.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église vue depuis le nord-est après les transformations du début du 20e siècle, carte postale vers 1910.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église vue depuis le nord vers 1900, avant la démolition de la sacristie.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'église vue depuis le nord après les premières restaurations et la suppression de la sacristie, vers 1910.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le portail nord après les premières restaurations, carte postale vers 1910.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le portail ouest et la crypte dégagée, carte postale vers 1930.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'intérieur de l'église, avec la coupole en charpente au-dessus de la croisée du transept, carte postale du début du 20e siècle.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le cadran solaire et la date 1586, sur le côté gauche de l'abside.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
La chapelle absidiale sud, qui a servi de sacristie de 1907 à 1970.
Auteur de l'illustration : Suire YannisLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Talmont-sur-Gironde
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: le Bourg
Cadastre: 2009 AA 37, 1833 B 113
Plan et coupe longitudinale de l'église, par François Monnet, architecte.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Coupe transversale de l'église et élévation du chevet.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan de l'église de Talmont-sur-Gironde.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
Plan chronologique de l'église de Talmont.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église sur un plan de Talmont en 1706 par Claude Masse.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense
L'église sur le plan cadastral de 1833.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Plan de l'église en 1853, extrait d'un plan du cimetière.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
L'église de Talmont sur une aquarelle par Etienne Bourdeau en 1839.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le chevet vers 1839, par L. Auguin.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord-est vers 1839, par L. Auguin.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord-ouest vers 1839, par L. Auguin.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble de l'église depuis le sud, gravure par A. Raguenet, 1890.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la façade occidentale et plan, gravure par A. Raguenet vers 1890.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade nord, gravure par A. Raguenet vers 1890.

Dagorn Alain
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L'église vue depuis le nord-ouest, carte postale vers 1890 (avant surélévation de la tour d'escalier).

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
L'église vue depuis le nord-ouest vers 1900.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le mur de soutènement de l'église construit en 1898, carte postale vers 1900.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le sud vers 1900, avant la suppression de la sacristie.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis l'est vers 1900, avant la suppression de la sacristie.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le chevet de l'église vu avant les transformations du début du 20e siècle, sur une carte postale vers 1900.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le chevet de l'église vu après les transformations du début du 20e siècle, sur une carte postale vers 1910.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
L'abside après les transformations du début du 20e siècle.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
L'église vue depuis le nord-est après les transformations du début du 20e siècle, carte postale vers 1910.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord vers 1900, avant la démolition de la sacristie.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord après les premières restaurations et la suppression de la sacristie, vers 1910.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le portail nord après les premières restaurations, carte postale vers 1910.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le portail ouest et la crypte dégagée, carte postale vers 1930.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'intérieur de l'église, avec la coupole en charpente au-dessus de la croisée du transept, carte postale du début du 20e siècle.

Suire Yannis
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Vue aérienne de l'église vers 1950.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
L'église et son mur de soutènement vus depuis l'ouest.

Suire Yannis
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La façade occidentale de l'église.

Suire Yannis
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Partie haute de la façade occidentale.

Suire Yannis
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La porte ouest.

Suire Yannis
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Le parvis au-dessus de la crypte.

Suire Yannis
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Contrefort nord de la façade occidentale.

Suire Yannis
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La promenade au sud de l'église.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis l'estuaire au sud.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis l'estuaire au sud.

Suire Yannis
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La façade du bras sud du transept.

Suire Yannis
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Le bras sud du transept et l'absidiole sud.

Suire Yannis
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L'abside vue depuis le sud-est.

Suire Yannis
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L'église vue depuis l'est.

Suire Yannis
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Le chevet.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'abside encadrée par les deux absidioles.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La tour carrée vue depuis le sud-est.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord-est.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'absidiole nord.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le cadran solaire et la date 1586, sur le côté gauche de l'abside.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord.

Suire Yannis
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Le chevet vu depuis le nord.

Rome Christian
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La façade nord du bras nord du transept.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Baie circulaire sur la façade nord.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La tour carrée vue depuis le nord.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis le nord-ouest.

Suire Yannis
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La tourelle d'escalier.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'intérieur de l'église vu depuis la nef.

Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La nef.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La porte ouest, au fond de la nef.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La croisée du transept.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La pile sud-ouest de la croisée du transept.

Suire Yannis
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Arc doubleau est de la croisée du transept.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La coupole.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bras nord du transept.

Suire Yannis
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Le bras sud du transept.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La chapelle absidiale sud, qui a servi de sacristie de 1907 à 1970.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La nef et la croisée du transept vues depuis le choeur.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le choeur et sa voûte.

Suire Yannis
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Le choeur.

Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le choeur.

Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La descente d'escalier vers la crypte côté nord.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'angle sud-ouest de la crypte.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La crypte vue vers le nord-ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La crypte vue vers le nord.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le sol de la crypte.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'escalier conduisant au toit de la nef et à la cloche.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue depuis l'est.

Suire Yannis
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